La consommation maternelle de pommes de terre germées ou vertes peut augmenter le risque de malformations congénitales, selon une nouvelle étude observationnelle. Une consommation sûre de pommes de terre peut constituer un facteur nutritionnel important avant la conception.
Les anomalies du tube neural et les fentes orofaciales sont des anomalies congénitales relativement courantes. On pense qu’elles ont une origine multifactorielle. Leur régime alimentaire, leur consommation de tabac et leur consommation d’alcool sont parmi les causes connues d’un risque accru. La carence en folate est également connue pour être un facteur de risque important et commun et la supplémentation en acide folique est une mesure préventive bien établie.
La composition de la pomme de terre
La pomme de terre est une culture vivrière importante, mais la pomme de terre verte ou germée contient une forte concentration d’un glycoalcaloïde appelé solanine, avec des preuves de toxicité sur la reproduction dans des études expérimentales.
Voici une vidéo parlant de la malformation congénitale :
Pour voir s’il existait un lien entre la consommation de pommes de terre germées et les anomalies congénitales – y compris les caractéristiques démographiques de la mère, ses antécédents reproductifs, son mode de vie, la supplémentation en acide folique, l’exposition au tabac et la consommation de pommes de terre germées et d’autres aliments – a été collecté auprès d’un grand nombre de mères avec et sans anomalies congénitales signalées.
Les détails des études
Lorsqu’ils ont comparé les cas d’anomalies du tube neural au groupe témoin, les chercheurs ont constaté un risque environ 2 fois plus élevé d’anomalies du tube neural chez les mères consommant de la pomme de terre germée plus de 4 fois par semaine, ce risque augmentant avec la fréquence de consommation de pomme de terre germée.
L’association entre les pommes de terre germées et le risque n’a pas été trouvée chez les mères consommant davantage de vitamines B, ce qui cadre bien avec les preuves expérimentales suggérant que l’acide folique pourrait réduire la toxicité de la solanine.